Rome. Villa Magnolia : une résidence privée avec Piscine dans le calme du quartier Monterverde. Filippo Ermini, un jeune enseignant-chercheur, passe ses journées d’été sur la terrasse de son appartement ou au bord de la piscine dans le jardin de la résidence. À la Villa Magnolia il a toujours eu l’impression de vivre dans un petit village isolé du reste du monde, mais depuis un accident de moto qui l’a privé de l’usage des jambes, ce petit village est devenu sa prison. À partir de ce moment là, il n’a envisagé plus aucun avenir possible pour lui, sauf un projet obscur dont on devine le danger …

À ses côtés, son assistant péruvien – Isidro « l’indispensable » – essaie de lui redonner du goût à la vie ; ses voisins Lele et Lorena Mortella l’invitent à leurs innombrables fêtes et diners dans leur appartement ; et Rosario, le maître nageur, le tient au courant des rumeurs et ragots de la Villa : une galerie de personnages fort sympathiques que Filippo décrit avec une minutie scientifique, typique du chercheur, et en même temps avec une magnanimité souriante inspirée par le contexte singulier de la Villa, ce microcosme de gens qui partagent leurs existences sur les terrasses des immeubles ou au bord du bassin dans le jardin.

Un jour, l’équilibre de ce microcosme est altéré par l’arrivée d’un nouveau résident, Rodolfo Raschiani, un individu à l’air mauresque avec le dos labouré d’horribles cicatrices qui évoquent un passé de violence et de criminalité. Qui est Rodolfo Raschiani ? Tout le monde à la Villa voudrait connaitre son secret, tous sauf Filippo, qui dans l’apathie de son fauteuil roulant cherche à fuir toute imprévisibilité et toute surprise. Pourquoi alors Rodolfo Raschiani décide-t-il de se confier avec celui-ci ? Et si ses intentions d’amitié sont sincères, pourquoi Filippo à l’impression que Rodolfo organise avec Isidro un complot contre lui ?

Sous l’apparence d’un thriller, ce roman cache une histoire riche d’humanité qui joue avec les limites du genre. Un univers incroyablement réel, beaucoup plus crédible qu’une prison avec piscine.